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La consommation collaborative est un phénomène que l’on pourrait de qualifier « à la mode ». Son émergence est en partie due au l’avènement du web 2.0 et des réseaux sociaux. La facilité d’accès aux outils de communication permet aux individus de créer des communautés et de valoriser des échanges. La prise de pouvoir du consommateur est au cœur de ce nouveaux système économique.
Près de la moitié des Français ont eu recours à une pratique de consommation collaborative en 2014 d’après le Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie (Crédoc).
Une formalisation récente de la consommation collaborative
La consommation collaborative désigne le fait par lequel les consommateurs partagent gratuitement ou de manière payante l’usage de biens ou services.
Cela fait très très longtemps que ce type de consommation existe, mais ce n’est que dernièrement qu’elle a été formalisée via un tel terme. Cette formalisation a été réalisée en partie grâce au grand développement de sites web et d’applications spécialisées : sites de prêt / location d’outils, sites de covoiturage, sites d’hébergement entre particuliers, sites d’échange de compétence, etc.
Le web est devenu une immense place de marché publique où de nombreux acteurs prennent place : les consommateurs sont devenus acteurs et bouleversent les modèles économiques utilisés jusque-là.
Ci-dessous retrouvez l’exemple de airbnb qui permet à des particuliers de louer leur logement à d’autres particuliers.
La prise de pouvoir du consommateur au centre de la définition de la consommation collaborative
Tous les secteurs d’activités sont concernés par cette collaboration entre individus. Des exemples connus sont à noter :
- l’hôtellerie : airbnb.fr, couchsurfing.org,…
- le transport: covoiturage.fr, carpooling.fr, buzzcar.com,…
- le financement de projets (crowfunding) : mymajorcompany.com, ulule.com, kisskissbankbank.com,…
- le stockage : jestocke.com, costockage.fr,…
