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Instantanéité, mobilité, vie privée, big data, marketing de contenu : où en est-on en 2015 ?

Le social média introduit des changements fondamentaux dans la communication et le marketing en ligne. Bien évidemment, ces enjeux doivent être pris en compte dans les stratégies digitales globales des professionnels. Voilà ci-dessous 6 orientations pour le marketing de demain.

Le web en temps réel et le besoin d’instantanéité

Les internautes conversent de plus en plus de façon publique et régulière. Le réseau social Twitter accélère cette tendance en redéfinissant la longueur des messages : 140 caractères et pas un de plus sur cette plateforme sociale. Les messages courts publiés par des internautes sont toujours plus nombreux et ont investi « l’espace-temps ». La valeur du web en temps réel est maintenant fondée sur la qualité des contenus et sur la fraîcheur de l’information.

Le critère de « récence » du contenu est très important puisque plus le contenu est récent, plus il a tendance à être présenté par les moteurs de recherche. La notion de web en temps réel prend également tout son sens lors d’évènements ou lors d’émissions TV grâce au live tweet.

Avec le web en temps réel, les marques doivent s’adapter et avoir la capacité d’écouter et de synthétiser les informations reçues. Elles doivent aussi produire ou relayer de l’information dans la durée.

La vie privée et le marketing de la permission

Les données personnelles des individus sont maintenant largement diffusées grâce notamment aux réseaux sociaux. Les individus ont un besoin plus grand de se représenter et de partager des informations qui étaient jusqu’alors privées. Les nouvelles plateformes quant à elles donnent de plus en plus facilement accès aux données des utilisateurs pour en faciliter l’exploitation. Cela crée de nouvelles opportunités de ciblage pour les marques mais cela fait également évoluer les pratiques vers un marketing de la permission.

Le marketing de la permission met en exergue l’importance d’obtenir l’autorisation de la cible avant de mettre en place une relation « d’échange marketing ». En effet, les internautes sont de plus en plus soucieux de l’usage qui est fait de leurs données personnelles : 81% d’entre eux selon un sondage CSA pour Orange 2014.

Les contenus générés par les utilisateurs

Actuellement, sur Youtube, plus de 48h de vidéos sont uploadées chaque minute. Les entreprises sur le web sont passées d’une situation de monopole dans la production et la diffusion de contenu à une position de challenger. Les messages diffusés par les entreprises sont perçus bien moins crédibles que les histoires personnelles racontées par d’autres consommateurs.

L’objectif pour les marchands en ligne est donc de mettre en place des dispositifs ou des fonctionnalités permettant à la communauté de participer à la création de contenu (ouverture des commentaires ou des avis clients sur le site, intégration de boutons de partage social…)

La capacité de traitement des données

Il faut savoir que la capacité de stockage des données informatiques double tous les trois ans dans le monde. Les enjeux liés au traitement de ces donnes sont donc primordiaux. En marketing et surtout grâce au digital, nous possédons toujours plus de données sur les contenus utilisateurs. La problématique est donc de conserver et de stocker ces dernières afin d’être ensuite en capacité de les traiter et d’en extraire l’’information utile. C’est la notion de Big Data qui met en exergue ces problématiques. Il y a fort à parier que le Big Data prennent de plus en plus d’ampleur dans nos vies d’ici peu.

Les opportunités de mobilité

En un an, le nombre de mobinautes français a bondi de 24% pour atteindre 23,6 millions (Médiamétrie 2013). Le trafic mobile sur les sites ne cesse de croître. De ce fait, cela implique pour les marques de se poser la double question du format à utiliser pour son site internet. La géolocalisation devient également une problématique centrale aux vues de la grande utilisation du mobile dans les flux de déplacement. Notons que les réseaux sociaux sont largement utilisés et consultés sur mobiles.

La dimension ludique et participative

La dimension ludique de la relation est désormais omniprésente sur les réseaux sociaux, om les social games connaissent un large succès. Les social games permettent aux internautes de jouer entre amis en incluant parfois l’utilisation dans le cadre du jeu de certaines données de leur profil. Les social games comme Farmville, Candy Crush, sont devenus des économies phares du web.

Pour les marques, l’approche de fait par deux biais : soit par l’intégration de mécanismes ludiques dans la stratégie de contenu, c’est la gamification, soit par l’achat d’espace sur les jeux sociaux.

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AudreyPortes
Audrey est en thèse de doctorat #marketing et monitrice d'enseignement à l'IAE de Montpellier. Elle a en poche un master 2 spécialisé #emarketing et a passé une année aux USA. Elle travaille plus particulièrement sur l'omni-canal, les parcours d'achat, le #CRM, la relation client, la transparence des entreprises et le dilemme de privacy paradox dans un contexte hyper-connecté. Passionnée par de nombreux sujets : recherche en marketing, psychologie du consommateur... et surtout de running ! Egalement blogueuse #ecommerce, #communitymanager au quotidien et sur des événements spécialisés comme #connecsud. Try to follow her : @AudreyPortes
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