Ce que vous allez trouver dans cet article :
Pourquoi créer une boutique en ligne pour la vente de vos produits ?
La mise à disposition d’un site e-commerce ou commerce en ligne comporte de nombreux avantages que ne permet pas une enseigne physique :
Le site e-commerce permet d’atteindre une large cible de clients potentiels, 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24, avec des frais moindres que ceux d’un magasin physique.
Sa réalisation passe toutefois par une réflexion approfondie sur les caractéristiques à y inclure, ainsi que par plusieurs étapes que vous devez vous assurer de bien respecter.
Bon à savoir : vous pouvez bénéficier de l’aide et de l’expertise des pouvoir publics dans le cadre de votre transformation numérique !
Le plan France relance peut vous permettre de bénéficier d’aides de différentes sortes, qu’il s’agisse de formations, de recommandations personnalisées, de prêts bancaires, ou autres.
Pour en savoir plus, consultez le dossier consacré à la création d’un site e-commerce ou d’une boutique en ligne.de francenum.gouv.fr.
Dans cet article, nous vous proposons de retrouver les 6 principales étapes à suivre pour mener à bien votre projet e-commerce.
1. Quel support choisir pour mettre en avant vos produits ?
La première étape dans la création de votre site e-commerce sera de définir quelle catégorie de site vous souhaitez mettre en ligne. Votre choix va être déterminé en fonction de différents critères:
– Quelle clientèle souhaitez vous attirer sur celui-ci : vente entre professionnels BtoB ou bien vente auprès de particuliers BtoC ?
– Quel budget et temps avez vous la possibilité d’y consacrer ? Selon vos possibilité, vous pouvez privilégier l’un des supports suivants :
– un site marchand ou boutique en ligne: ce support de vente accessible à tous permettra à vos e-clients d’acheter vos articles et de payer leur commande directement à partir de celui-ci.
– un extranet destiné vos clients : il s’agit un site à accès sécurisé, seulement réservé à vos clients, qui pourront y retrouver votre catalogue, vos offres commerciales et prendre des commandes de produits.
– un site « vitrine » : celui qui sera consacré à la présentation des produits de votre catalogue ou de vos prestations, sans qu’il soit possible d’y réaliser des achats ou d’y passer des commandes
– une page sur un réseau social comme Facebook ou encore Instagram, sur lequel vous assurerez la promotion de vos produits ou prestations.
Cette présence sur les réseaux sociaux peut également intervenir en tant que complément à une boutique en ligne ou un site vitrine, dans une logique d’information et de fidélisation de vos clients.
2. Quelle solution adopter pour créer votre boutique en ligne ?
Trois grands types de solutions pour la création de votre site marchand
– le recours à une plateforme de vente existante, à partir de laquelle vous pourrez ouvrir un compte professionnel.
– la location d’une solution e-commerce hébergée « clé en main », appelée également « SaaS » pour « software as a service », auprès d’un prestataire spécialisé.
– la création d’un site entièrement personnalisé, réalisé en faisant appel à un développeur ou à une agence web. Vous pouvez également créer votre site en ayant recours à un système de gestion de contenu (ou CMS) open source (dont le code source est mis à disposition du public). Cette option implique toutefois de posséder les connaissances techniques nécessaires à sa réalisation, ainsi que de prendre en charge l’hébergement de votre site.
La technicité requise pour la création d’un site vous mènera possiblement à faire appel à un prestataire, pour sa réalisation et sa mise en ligne.
Recours à un prestataire : les précautions à adopter
Le choix du recours à un prestataire pour la création de votre site e-commerce s’accompagne de certaines précautions à adopter.
Assurez-vous ainsi de garder la maîtrise de l’animation et de la mise à jour de votre site, afin de ne pas avoir besoin de constamment passer par un intermédiaire.
Portez également une attention particulière aux droits d’auteur.
Le prestataire étant par défaut titulaire des droits de propriété intellectuelle, il s’avérera prudent de demander à ce dernier de vous procurer une cession des droits d’auteur, et ce dès la conclusion du contrat, de préférence sur l’ensemble du site et pour une durée indéterminée.
3. Comment choisir et acheter le nom de domaine de votre site ?
Pour acheter le nom de domaine de votre site, vous devez passer par l’un des bureaux d’enregistrement de l’Afnic (Association française pour le nommage Internet en coopération). Ces bureaux d’enregistrement sont les prestataires de services (fournisseur d’accès à internet, hébergeur, agence web, etc.) chargés de la création, du renouvellement, du transfert, du changement de titulaire ou de la suppression de vos noms de domaine.
L’Afnic recommande de déposer le nom de domaine choisi dans l’extension nationale du pays visé (.fr pour la France, .be pour la Belgique, .ch pour la Suisse …) tandis que .com concerne l’extension générique.
L’outil de recherche de disponibilité de nom de domaine proposé par l’Afnic va quant-à lui vous permettre de vous assurer de la disponibilité du nom de domaine que vous aurez choisi.
Faites en sorte de bien apparaître comme le contact associé à votre nom de domaine afin de vous assurer d’en détenir la propriété, notamment si celui-ci a été acheté pour vous par un prestataire.
4. Quelles mentions doivent obligatoirement apparaître sur votre site ?
Plusieurs mentions légales doivent impérativement figurer sur votre site :
Si votre site est celui d’une société vous devez indiquer sur celui-ci la raison sociale, la forme juridique, l’adresse de l’établissement ou du siège social, ainsi que le montant du capital social.
Si vous êtes un entrepreneur individuel, il vous faut indiquer sur votre site votre nom, votre prénom et votre domicile.
Les éléments suivants doivent quant-à-eux figurer sur votre site, quel que soit votre cas de figure :
– une adresse mail et un numéro de téléphone
– le nom du responsable de la publication
– le numéro d’inscription au registre et du commerce et des sociétés (RCS) et le numéro de TVA intracommunautaire
– les coordonnées de l’hébergeur de votre site
– les conditions générales de vente (CGV) : prix en euros TTC, frais et délais de livraison, modalités de paiement, droit de rétractation, etc.
– les éventuels éléments spécifiques relatifs à votre statut (numéro d’inscription au répertoire des métiers pour une activité artisanale, règles professionnelles pour les professions réglementées…).
5. Quels moyens de paiement proposer à vos clients ?
Comment choisir le mode de paiement de votre site e-commerce ?
Les moyens de paiements que vous pouvez mettre à disposition de vos clients sur votre site sont divers et variés ! Ceux-ci sont à envisager en fonctions des produits et prestations que vos proposez, de leur prix et de leurs caractéristiques, mais aussi de la zone géographique où se situe votre cible.
Si vous visez des clients à l’international, songez à adopter vos modes de paiement à ceux privilégiés dans les pays concernés. En effet, les acheteurs allemands ont tendance à privilégier le paiement sur facture ou par prélèvement, tandis que les acheteurs italiens sont particulièrement friands de contre-remboursement.
Les solutions simples et rassurantes, comprenant une sécurité élevée et un risque de fraude le plus minime possible resteront à privilégier en toutes circonstances.
Quels sont les principaux moyens de paiement en ligne ?
Parmi les principales solutions de règlement en ligne, on retrouve :
– le paiement en carte bancaire
– le règlement par chèque
– le virement bancaire ou postal
– les porte-monnaie virtuels
– les cartes prépayées
– le prélèvement
Tous ces moyens de paiements sont cumulables, vous pouvez ainsi proposer plusieurs options sur votre site !
6. Quel traitement fiscal pour votre création de site ?
La DGCCRF (Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes) indique que si vous avez fait appel à un prestataire pour la création de votre site, celui-ci constitue « un élément de l’actif immobilisé de votre entreprise ».
« Les dépenses liées à cette acquisition doivent être comptabilisées dans un poste d’immobilisations incorporelles et amorties sur une durée qui ne doit pas dépasser cinq ans.” Excepté si vous optez pour le régime de l’amortissement exceptionnel sur douze mois.
Dans le cas où vous avez vous-même créé votre propre boutique en ligne, la DGCCRF précise que les dépenses liées à la phase de développement et de production de votre site peuvent être inscrites à l’actif de l’entreprise.
Pour cela, vous devez respecter certains critères. Parmi ceux-ci :
– la capacité d’utiliser ou de vendre le site
– la création d’avantages économiques futurs,
– posséder les ressources techniques suffisantes pour assurer la création du site.
Vous disposez maintenant de toutes les clés pour vous atteler à la réalisation de votre site e-commerce ! Notre agence CibleWeb se tiens à votre disposition pour la création de votre site web vitrine ou site e-commerce sous PrestaShop.