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Un bilan positif par rapport au T1 2022
La Fevad dresse le bilan du e-commerce au premier trimestre 2023. Celui connait une hausse de 20,2% et atteint ainsi 39,2 milliards d’euros, soit 6,5 milliards de plus par rapport à la même période de l’année précédente. Ce sont au total 577 millions de transactions qui ont été enregistrées sur cette période, soit 9,2% de plus qu’au T1 2022. Le panier moyen progresse quant-à lui de 10,1%, pour atteindre 68 euros. Cette dernière hausse s’explique par l’augmentation du panier moyen des ventes de services.
La croissance du e-commerce poussée par les ventes de services
Les ventes de services enregistrent en effet un nouveau record avec une hausse de 36% par rapport au T1 2022. Cette hausse des services est tirée par le haut par le secteur des voyages et loisirs, particulièrement performant. Il enregistre en effet un sixième trimestre de hausse, et connait une progression de 52% sur un an ! Avec plus de 400 millions d’euros sur l’ensemble de l’année passée, son chiffre d’affaire en 2022 dépasse celui-ci généré pré-covid.
Les ventes de produits restent quant-à-elle stables par rapport au T1 2022, enregistrant une légère hausse de 1%. Cette stagnation prend sa source dans l’inflation : les consommateurs tendent à privilégier les achats alimentaires, moins présents en e-commerce.
Les sites leaders stagnent sur les ventes de produits
Les résultats observés sur les sites du panel ICE 100 confirment la propension des cyberacheteurs à délaisser les achats autres qu’alimentaires. La baisse des achats non-alimentaire a ainsi progressé durant le premier trimestre 2023, dans le même temps que survenait la hausse des prix des produits alimentaires.
La catégorie meubles et décoration est parvenue à se maintenir en enregistrant une légère hausse de 1%. D’autres catégories de produits constatent quant-à elles un recul. C’est le cas des produits techniques (-11%), des produits de beauté (-4%), de la mode et des vêtements (-3%)
Les achats effectués sur les marketplaces du panel iCE 100 observent eux une croissance de 2%, bien que ralentis par la baisse des ventes de produits autres que les produits de grande consommation.
Les marketplaces plébiscitées par les internautes
Une autre nouvelle étude, réalisée celle-ci par Shipstation et Packlink, évoque quant-à elle les habitudes d’achat et de vente des consommateurs et e-commerçants français. Celle-ci fait état d’une prédisposition des e-acheteurs français pour les marketplaces. Ils sont ainsi 59% à privilégier les places de marché pour leurs achats, bien devant les sites web (24,4 %) les applications créés par les marques (13 %) ou les réseaux sociaux (2,8 %). À contrario, les e-commerçants français sont encore relativement peu nombreux à avoir investi ces plateformes : c’est le cas pour seulement 30% d’entre eux. Ce chiffre le plus bas en Europe, loin derrière l’Allemagne (75,9 %), l’Italie (68,4 %), ou encore le Royaume-Uni (66,6 %).
Les marketplaces sont désormais incontournables auprès des consommateurs français comme européens. Il s’avère ainsi plus important que jamais pour les e-commerçants français d’investir ces canaux de vente afin de maintenir leur compétitivité sur le marché !